• - s'inspirer des formes existantes que l'on trouve dans la nature, nombre d'or, spirale, vortex, nids d'abeilles.

    - utiliser le mouvement ascendant de l'air chaud, ne pas contraindre l'air dans son mouvement mais plutôt l'accompagner

    - comporter plusieurs niveaux de filtration progressifs

    - les filtres sont intégrés et contribuent à la structure de la hotte et à sa rigidité

    - les graisses sont récupérés et non détruites

    - les filtres sont facilement nettoyables sans démontage et comportent un revetement anti adhérent

    - apporter des fonctions utiles au cuisinier, points d'accroche pour les instruments

    - la hotte est munie d'un capteur audio et est capable de reconnaitre différents ordres, éclairage, mise en route ou arrêt de tel ou tel équipement, changer le débit, montrer les autres postes en fonctionnement et agir sur eux, passer un coup de fil, envoyer un mail, passer une commande, rechercher une info sur le web, 

    - la hotte est munie de capteurs infrarouges qui mesurent la température de cuisson des aliments, et de caméras qui procurent la capacité de reconnaitre les différents aliments ou opérations.

    - la hotte est intelligente et est capable de reconnaitre les cuisiniers (lecture des puces RFID sur les badges identifiant chaque employé) ainsi que les diiférents plats en préparation afin d'apporter une aide concrète et efficace au cuisinier, prendre en charge la mise en route des équipements de cuisson, leur allure, relever le couvercle d'une sauteuse, d'une marmite, lorsque qu'une personne (autorisée) se tient devant l'équipement. La hotte contribue ainsi à sécuriser la préparation des plats du point de vue hygiène, pas de bras velus passant au dessus des aliments, ou en augmentant le débit d'extraction par exemple lorsqu'une personne qui n'est pas en blouse blanche + toque s'approche au cas ou des denrées se trouvent sous la hotte, mais aussi pour les personnes, le cuisinier n'a plus à passer le bras au dessus de la zone de cuisson et risquer la brulure, il peut se concentrer uniquement sur les aliments.

    - la hotte, par la prise en charge de la mise en route des équipements de cuisson, et par le réglage automatique de leur allure et de ses changements en fonction des aliments detectés ou programmés par la voix, optimise le process en diminuant le besoin en main d'oeuvre, il s'agit plus d'alimenter les postes de cuisson en ingrédients, et les décharger qu'autres choses. De plus les capteurs sensibles aux RFID permettent d'analyser l'activité des employés, leur déplacements, et ainsi apprécier leur efficacité.

    - l'intelligence logicielle embarquée permet une assistance totalle pour la préparation des plats les plus compliqués, ce qui permet ainsi d'employer de la main d'oeuvre peu qualifiée à très faible coût, de simples opérateurs qui n'ont qu'a suivre ce la hotte leur dit de faire. Ce système permet ainsi de faire face à un important turn over du personnel du à des conditions de travail de qualité médiocres mais peu couteuses. Le but étant d'aider le client de maximiser ses profits.

     

     

     


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  • On donne souvent l'exemple de la bougie qu'il est pratiquement impossible d'éteindre en aspirant avec la bouche, alors qu'en soufflant on l'éteint facilement. Lorsque l'on aspire l'air, par une grille par exemple, le rayon d'action, la mise en mouvement de l'air à proximité, est très réduit. Cela ne crée aucun courant d'air. Cet exemple illustre un peu la différence entre soufflage et extraction, d'un coté on projete des molécules de l'autre côté on exerce une succion. Une autre différence est la perte de charge créée, elle est toujours plus importante en extraction. Ceci tient au fait qu'en extraction l'air est mieux réparti dans une conduite, la quantité d'air au centre de la conduite est moins importante, ce qui crée plus de resistance du au frottement.


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  • On sait que lorsqu'une masse de fluide accélère sa pression interne (statique) diminue d'autant que sa pression dynamique augmente.

    Un jet d'air à l'air libre va créer une dépression (statique), la preuve en image

     Et une autre application intéressante par Mr Dyson avec son ventilateur sans pales.

    Autre application, les jets multiples en ligne, qui permettent de créer une dépression localement afin de constituer une barrière de protection. La société Halton utilise cette technologie afin d'augmenter le pouvoir de captation des hottes. Plus une hotte est haute par rapport aux équipements de cuisson, plus le débit devra être important, en utilisant de petits jets verticaux sur tout le périmètre de la hotte, on obtient quasiment la même amélioration que si la hotte était plus basse de 20-30 cm. Ce qui augmente considérablement l'efficacité de la hotte et permet ainsi de diminuer les débits mis en jeu. D'autres jets horizontaux viennent améliorer encore la captation. (merci G. ;-)  )

     


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  • L'air mis en mouvement par l'action mécanique des pales d'un ventilateur qui vont lui transfèrer une partie de leur enegie par poussée / pression, est ainsi potentiellement chargé d'une force de poussée, une charge.

    La perte de charge correspond à la perte d'energie potentielle de l'air en mouvement due à la résistance que va opposer un composant du réseau de gaines en étant opposé à la circulation naturelle de l'air (coude, té, reduction, obstacle divers)

    Tout ce qui va empêcher l'air d'avoir une trajectoire, on va dire rectiligne pour faire simple, va absorber une partie de cette energie mécanique acquise initialement par la poussée des pales du ventilateur. 

    Une perte de charge est toujours associée à un débit précis, ou a une vitesse.

    La perte de charge, qui est une chute de la pression totale est composée de 2 termes qui s'ajoutent 

    - les pertes de charges linéaire dues au frottement sur les paroies
    - les pertes de charges singulières dues à tout obstacle, changement de direction, changement de diamètre, etc ...
    Comme vous le savez rien ne disparait réellement mais tout se transforme, c'est le cas ici ou l'energie de l'air est transmise a la matière, l'acier des gaines, qui a son tour transforme cette energie en chaleur qui est ensuite transmise à l'air.

    Cours très complet sur les pertes de charge et les ventilateurs

    http://www.hvac-energy-consultants.com/Aeraulique.pdf


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  • VAV signifie Variable Air Volume, débit d'air variable.

    On désigne par ce terme un système de ventilation dont le débit d'air est variable, en opposition aux systèmes dits à débit constant ou le point de fonctionnement est fixe (ou même à 2 débits, un mini et un maxi, 2 débits constants).

    Un système de ventilation fonctionnant a débit variable va donc impliquer la prise en compte en continu de certains paramètres physiques, (température, CO2, hygrométrie, pression) ceci afin d'adapter les débits (proportionnellement à l'écart qu'il y a entre la valeur physique mesurée et une valeur appelée consigne, la température ambiante que l'on souhaite maintenir : 21°C par exemple). On parle alors de ventilation pilotée par la demande, "demand based ventilation", le système de ventilation adapte son action (la quantité d'air) en fonction des besoins selon des paramètres qui ont été définis (débits mini, débits maxi, température de l'air primaire préparé par la CTA, points de consignes de température dans les différents locaux, etc ... )

    Un système à débit variable sera donc de ce fait toujours plus couteux ne serait ce que par les différents capteurs ainsi que l'electronique requise pour traiter ces informations.

    POURQUOI ON A BESOIN DE FAIRE DU VAV ?

    Dans un bâtiment, les charges thermiques varient au cours de la journée, ceci selon :

    1 - Les variations de charge extérieure par l'exposition variable au soleil, au vent. et ceci selon la saison.
    2 - L'occupation variable des locaux, les occupants vont apporter une charge thermique en fonction de leur activité (50 à 100 Watt par personne) et une source de polluants (CO2, vapeur d'eau) 
    3 - Les appareils et les équipements qui génèrent de la chaleur par leur activité, ordinateurs, éclairages, machines.

    Les bâtiment actuels, souvent comportent de larges zones centrales, qui elles ne subissent pas l'influence de l'extérieur, le vent, le soleil, les charges y sont relativement constantes (éclairage, ordinateurs, etc...) ces zones nécessitent rarement d'être réchauffées, de l'air frais suffit pour maintenir les conditions de confort souhaitées tout au long de l'année.

    Ensuite on a les zones qui sont en périphérie, et ces zones là vont présenter des charges très variables en fonction de l'heure de la journée et de la saison. En fonction des différents paramètres et des conditions (température extérieure, occupation, etc ...), les zones périphériques auront besoin soit d'air froid, soit d'air chaud. C'est dans les locaux périphériques que l'on peut retrouver les plus grandes variations entre saisons froide et chaude, souvent l'air frais préparé par la CTA pour les zones centrales, ne sera soit pas assez froid (besoin de batterie froide terminale) soit pas assez chaud (besoin de batterie chaude terminale).

    Pour pouvoir faire varier le débit d'air dans les différentes zones et les différents locaux qui ont des charges non simultanées, on utilise des clapets VAV motorisés capables de délivrer un débit défini en fonction d'une température ambiante. 

    Donc pour résumer :

    La CTA prépare de l'air (frais) à une certaine température qui convient pour les zones centrales, puis  pour les zones périphériques qui ont des charges thermiques très variables on a des boites VAV avec batteries chaudes et/ou froides.

    Pour les zones centrales : Celles qui ont des charges positives uniquement, la/les boite(s) VAV est/sont programmée(s) pour donner de l'air frais, le débit mini qui correspond au moins au débit hygiénique réglementaire est distribué tant que la température ambiante est inférieure à la temperature de consigne, exemple consigne 21°C : il fait 20°C, la boite VAV est au débit mini. Quand la température ambiante augmentera progressivement jusqu'à 23°C (+1,5°C correspond souvent à la bande proportionnelle, l'intervalle de température ou le débit va être variable entre un mini et un maxi) le débit d'air frais va augmenter proportionnellement jusqu'a donner son débit maximal.

    Et pour les zones périphériques : En cas de descente de la température ambiante en dessous du point de consigne (exemple en dessous de 21°C) la batterie de réchauffage va se mettre en route (avec un décalage de -1 ou -2°C, soit début du chauffage à 20 ou à 19°C) afin d'augmenter la température de l'air soufflé de plusieurs degrés au delà de la température ambiante (pas plus de +20/30°C en général). Pendant la séquence chauffage le débit d'air reste toujours au débit minimal normalement. La limite de la température de soufflage sera donnée par les limites de la diffusion d'air, en effet un air trop chaud va rester au niveau du plafond et aura peu d'influence sur la température de la zone d'occupation située entre 20 et 160 cm au dessus du sol. En général on va travailler sur une bande proportionnelle de 2-3°C maxi, ce qui veut dire que le chauffage sera à puissance maximale lorsqu'on sera selon notre exemple à 20-3 = 17°C en ambiance. On aura toujours le même débit d'air qu'a 21°C, toujours le débit mini, mais l'air sera plus chaud de x degrés.



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  • Voici quelque chose qui me sert presque tout les jours dans mon métier, c'est le calcul débit pression.

    C'est issue de la relation Qv1 x racine Dp1 = Qv2 x racine Dp2

    Il faut retenir : "  débits - carré  ", c'est TOUT et donc pour le   rapport sur les pressions c'est l'inverse : la racine . Retenir une des deux formules suffit, l'autre est induite, associez juste carré et débit. Cas concret : on connaît un débit et une pression (je précise pour un réseau qui a une perte de charge fixe, pas variable, ou en tout cas pour les même conditions instantanées), et on voudrait savoir quel débit on aura pour telle autre pression ou quelle sera la pression pour un débit différent.

    - On a 100 m3/h et 500 Pa, et on veut savoir pour 200 m3/h combien de pascals ?  . On connaît donc 2 débits avec lesquels on peut donc faire un rapport (diviser l'un par l'autre quoi !) et on sait que débits - carré. Il suffit donc de faire le rapport 200/100 m3/h (rapport des débits 200/100 = 2, on divise toujours la valeur "orpheline", ici c'est 200, par l'autre, on divise toujours la valeur pour laquelle on cherche soit le débit, soit la pression correspondante), et d'en mettre le résultat au carré (2x2=4) qu'on multiplie ensuite par notre pression de départ 500 Pa, ce qui fait donc 2000 Pa. -  Donc pour un doublement du débit on a (2 au carré=4) 4 fois plus de pression   

    - On a toujours 100 m3/h et 500 Pa, mais cette fois on veut savoir quel débit on aurait pour 250 Pa ?, ici on a 2 valeurs de pression dont on pourra faire le rapport, et comme on sait que pour débit c'est le carré, donc pression - racine. On fait le rapport 250/500 Pa (=0,5), la racine carré de 0,5 fait 0,71, soit 71 m3/h. - Donc pour une diminution de moitié de la pression on aura (racine de 0,5 = 0,71) 71% du débit de départ. 

    RAPPELEZ VOUS JUSTE DE  DEBITS - CARRE , ainsi vous savez par déduction que pour le rapport des pressions on appliquera la racine carré.

     


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  • Le modèle STRUCTUREL des États du moi  :

    C'est un concept clé de l'A.T., le pilier central de l'Analyse Transactionnelle (1950, E Berne)

    On peut distinguer 3 grandes familles d'état, toute d'influence et d'importance variables chez chaque individu en fonction de son vécu, son éducation.

    1 - P    parentqui concerne l’ensemble des pensées + sentiments + comportements de modèles parentaux et intégrés tels quels (protecteur, responsable, autoritaire)

    2 - A   adulte : qui concerne l’ensemble des pensées + sentiments + comportements liés au “touché” de la réalité, à l’ici et maintenant (esprit logique, analyse, sans émotions)

    3 - E   enfant : qui concerne l’ensemble des pensées + sentiments + comportements tels que la personne les a vécus dans son enfance (spontanéité, émotion, insouciance)

     

    La représentation symbolique de la STRUCTURE DE LA PERSONNALITE d'un individu est la suivante :

    Les différents états du moiAinsi, à chaque instant nous abordons la réalité avec trois possibilités : y plaquer des modèles (”être dans le Parent“), reproduire des vécus personnels d’autrefois (”être dans l’Enfant”), ou prendre la réalité telle qu’elle est - et non pas telle que nous voudrions qu’elle soit - avec ce que nous sommes et non ce que nous avons été ou ce que nous voudrions être (”être dans l’Adulte”).

    P, A et E s’appellent les États du moi structuraux (pour la structure de la personnalité) et concernent donc le contenu intrapsychique. Voyons à présent les États du moi visibles de l’extérieur et que l’on nomme fonctionnels.

    Le modèle fonctionnel des États du moi  :

    Dans chacun de ces 3 groupes qui font la structure de la personnalité on va y trouver des parties distinctes, des sous groupes.

    Les différents états du moi

    Vous retrouvez l’État du moi Parent mais avec d’un côté une partie intitulée Parent Normatif (PNF) et l’autre Parent Nourricier (PNR), l’Adulte n’est pas divisé et l’État du moi Enfant est scindé en deux parties : Enfant Adapté (lui-même subdivisé en Enfant Adapté Rebelle (EAR) et Enfant Adapté Soumis (EAS)) et Enfant Libre (EL).

    La manifestation de ces États du moi est observable, c’est-à-dire qu’à chacun de ces États du moi correspondent un comportement (ton, volume de la voix, mimiques, gestuelles, postures…) et un vocabulaire spécifiques.

    Il n’y a pas de “bons” ou de “mauvais” États du moi, tous ont une fonction différente essentielle et complémentaire. Voici les fonctions de chacun :

    • Parent Normatif : fonction de protection et de transmission de valeurs
    • Parent Nourricier : fonction de permission et d’encouragement
    • Adulte : fonction d’exploration de l’environnement
    • Enfant Adapté Rebelle : fonction d’opposition légitime
    • Enfant Adapté Soumis : fonction d’adaptation à l’environnement
    • Enfant Libre : fonction d’expression des besoins et des émotions de base

    En revanche, l’utilisation d’une manière excessive d’un État du moi, sans nécessité par rapport à la situation, conduit à rendre inopérationnelle l’usage de sa fonction : si une personne parle régulièrement vivement à son enfant, celui-ci ne saura plus faire le distinguo entre l’avertissement face à un danger avéré et une situation banale, si quelqu’un fait systématiquement ce qu’on lui dit, il ne fera plus la différence entre l’adaptation adéquate et ce que l’on nomme la suradaptation, c’est-à-dire l’adaptation au détriment de ses propres besoins, ou si un collègue interrompt une réunion toutes les deux minutes parce qu’il a soif, il est probable qu’au bout d’un moment il n’aura plus voix au chapitre.


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  • Pression statique ?

     

    mécanique des fluides : conférence la cinq 1/3

    mécanique des fluides : conférence la cinq 2/3

    mécanique des fluides : conférence la cinq 3/3


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  • On va essayer d'expliquer ces choses comme si on s'adressait à des personnes qui ne sont pas du métier.

    D'abord simplifions ces termes de dynamique, statique, et totale. Bien que ces noms désignent des choses différentes ils parlent de la même chose : la pression, c'est la même dans tous les cas.

    Donc parlons de la pression, qu'est ce que c'est exactement, qu'est ce qui la crée, comment ça se passe réellement ?

    Imaginez que vous mettez un fluide, comme de l'eau, dans un bocal, les molécules à l'intérieur de ce fluide se déplacent facilement et s'agitent plus ou moins selon leur température, un certain nombre de ces molécules va venir se cogner contre les parois de votre bocal, ce sont ces chocs là qui vont créer cette force, la pression. Imaginez ces milliards de milliards de molécules qui se cognent sans arrêt sur les parois en venant de toutes les directions possibles, la somme de tous ces petits chocs donne au final une force résultante perpendiculaire à la paroi du bocal. Pour l'air c'est la même chose. 

    Lorsque l'on met la main par la vitre en roulant en automobile, on ressent bien la pression de l'air, ici la pression est dite dynamique car elle est générée uniquement par votre vitesse de déplacement (la pression statique relative est nulle), ce qui montre bien que c'est le choc des molécules d'air contre votre main qui crée cette pression.

    A 50 km (14 m/s) on prend environ 115 Pa sur la main,
    - 70 km/h (20 m/s) ---> 225 Pa,
    - 90 km/h (25 m/s) ---> 375 Pa

    La prochaine fois en voiture pensez à vous faire une idée de ce que font 115, 225 ou 375 Pa sur votre main ! 

    d'abord la Pression dynamique : 

    C'est la pression que génère le déplacement d'une masse d'air en rencontrant une surface. C'est la pression que l'on sent lorsque l'on souffle dans la paume de sa main (déplacement d'air à l'air libre)

    La direction de cette force est parallèle au déplacement du fluide qui la génère. 

    Pour se faire une idée il faut imaginer que l'air est une matière fluide, un peu comme de l'huile.

    Imaginons que l'on imprime un mouvement a une certaine quantité d'huile (ou d'air), cette huile en mouvement à l'air libre va exercer une certaine force sur les objets qu'elle va rencontrer, cette force c'est la pression dynamique, elle est liée à la vitesse et à la masse volumique du fluide, rien d'autre !

    Pour l'air c'est Pdyn (en Pa) = 0,6 x Vitesse au carré (en m/s) 

    en fait c'est 0,5 x (densité de l'air = 1,2) x vitesse au carré 

    donc pour 2 m/s ça fait 2,4 Pa, pour 5 m/s  15 Pa, pour 10 m/s on a 60 Pa.

    Après il suffit de mémoriser comme je l'ai fait les débits à 12 m/s pour les diamètres standards

    100 125 160 200 250 315 355 400 500

    qv - 290 470 808 1210 1940 3145 4031 5159 8160

    et là on devient capables de tête avec juste un tube de pitot et un mano de dire quel est le débit passant, sans aucun autres moyens (courbes, calculette, table, etc ...)

    Pour conclure il faut comprendre que la pression dynamique dans notre métier, la ventilation, sera toujours comprise entre 2,5 et 15 Pa, elle n'est donc pas d'une importance prépondérante (15 Pa pour 5 m/s ... 60 Pa pour 10 m/s) 

    Ensuite on parle de pression statique : 

    C'est la pression qu'on mesure dans un ballon ou un pneu par exemple, ou en se déplaçant à la même vitesse qu'un fluide en mouvement. La pression statique s'applique perpendiculairement aux surfaces, dans toutes les directions.

    La pression statique c'est celle du fluide, sans prise en compte de sa vitesse, en fait il faut imaginer que l'on met le fluide sous une certaine pression (comme si on gonfle une gaine avec un compresseur, en fait ici c'est un ventilateur, ou on crée une dépression dans le cas d'une extraction) puis on ouvre un ou des robinets (clapets) par où le fluide s'écoule. 

    Pour l'air, la pression dynamique n'est pas si importante comparée à la pression statique, du point de vue énergie latente. A 10 m/s la P dyn. est de 60 Pa seulement, pas suffisante seule pour combattre la résistance d'un réseau de gaines, c'est là que la pression statique entre en jeu. C'est donc la force supplémentaire qu'il faut pour pouvoir faire circuler le fluide dans le circuit.

    Si on fait circuler de l'air dans une conduite droite, à faible vitesse (à 1 m/s par exemple - Pdyn = 0,6 Pa), la pression nécessaire pour "pousser" l'air sera sensiblement égale à la pression dynamique. Par contre dès que l'on va avoir des coudes des tés des changement de diamètre etc .. là la pression dynamique ne suffira plus, il va falloir "pousser" plus fort pour que l'air circule, ce plus fort est la pression statique.

     Enfin la pression Totale : 

    Comme son nom l'indique c'est la somme des deux pressions précédentes. Donc vous savez maintenant que la dynamique compte pour pas beaucoup surtout à basse vitesse.

    Cela veut dire qu'une pression totale de 500 Pa avec une vitesse de 5 m/s, on a donc 485 Pa de pression statique.

    ----> Lorsque la vitesse est relativement faible, comme par exemple dans un plenum, surtout en extraction, il suffit d'y mettre un simple tube dedans pour mesurer la pression totale qui sera quasiment égale à la pression statique.

    Un peu de Bernouilli et de logique maintenant :

    Il faut avoir en tête que la force latente que représente la pression est constante tout le long d'une même ligne de courant (si on fait abstraction des frottements). Imaginons un réseau qui démarre avec une grosse gaine de diamètre 500 mm, puis on a une réduction de la moitié de la section (surf 1 = surf 2 x 2). On a à l'entrée 500 Pa avec une vitesse de 5 m/s, donc on a 15 Pa en Dyn et le reste est statique soit 485 Pa. Lorsque l'air va passer dans la réduction de 50%, la vitesse va doubler soit 10 m/s, la pression dynamique va passer de 15 à 60 Pa et la pression statique va diminuer d'autant, soit 440 Pa, pour qu'au final la pression totale soit toujours la même !

    La pression dynamique, statique, totale ?

    la pression totale reste constante, et la pression statique ainsi diminue transformée en pression dynamique.

    cours de l'université de Bristol sur la mesure de débit

    mécanique des fluides non newtoniens (détente)



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